Assurance maladie et droits inscriptions pour la rentrée étudiante
Nouvelle rentrée, nouvel établissement, mais aussi nouvelles dépenses. La vie d’étudiant est loin d’être un long fleuve tranquille. Il faut faire face à des dépenses quasiment incompressibles : les droits d’inscription, la contribution à la vie étudiante et les assurances complémentaires santé.
Les droits d’inscription aux établissements
En plus des frais inhérents à la santé, les étudiant(e)s de l’enseignement supérieur doivent également régler leurs droits d’inscription. Ceux-ci varient selon le type d'établissement dans lequel on entre, selon le niveau d’études et le cursus suivi, mais aussi selon la situation spécifique de l’étudiant(e).
Dans les établissements publics, le montant des inscriptions est fixé à 170€ pour les licences, 243€ pour les masters, 380€ pour le doctorat et enfin 502€ pour un diplôme d’état de docteur en médecine. Dans certains cas, les étudiant(e)s qui bénéficient d’une bourse peuvent être exonérés de ces droits d’inscription, tout comme les pupilles de la nation.
Pour alléger ces frais d’inscription, les étudiant(e)s peuvent demander à bénéficier d’une bourse en faisant état de leur situation. Celle-ci dépendent en grande partie des revenus familiaux (les parents ou tiers susceptibles de subvenir aux besoins) et de la situation géographique de l’intéressé. Il faut également se renseigner auprès des municipalités, des institutions régionales ou départementales. L’étudiant(e) ne doit pas hésiter à se renseigner auprès de son établissement , mais également auprès du Conseil régional, voire des syndicats et autres organisations étudiantes.
La contribution à la vie étudiante (CVEC)
Aux frais d’inscription à un établissement s’ajoute une contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC) qui s’élève cette année à 92,00€ et qui permet de financer bon nombre de services et d’activités.
Le paiement de cette contribution dépend de la situation de l’étudiant(e). On peut par exemple en être exonéré si on est boursier dans l’enseignement supérieur, si l’on suit une formation formation sanitaire et sociale après le bac, si l’on bénéficie d’une aide spécifique de CROUS ou encore si l’on est un(e) étudiant(e) réfugié(e) ou demandeur/se d’asile.
Généralement, il faut régler cette contribution en même temps que l’inscription, mais l’on peut demander à être remboursé par la suite si l’on est entré dans les critères permettant l’exonération. Le site La Finance Pour Tous propose un tableau qui détaille les critères d’exonération.
L’assurance maladie des étudiant(e)s
Depuis l’été 2019, il n’existe plus de régime d’assurance maladie spécifique aux étudiant(e)s. Ceux-ci doivent désormais être rattaché à un régime classique de la Sécurité Sociale qui se chargera du remboursement des frais de santé.
Pour rappel, la Sécurité Sociale ne rembourse pas l’intégralité de vos frais de santé, mais seulement la part dite obligatoire. Le reste, qu’on appelle part complémentaire ou ticket modérateur, doit être réglé par vos soins. Mais il peut également être pris en charge par une assurance complémentaire santé, que l’on appelle généralement une mutuelle.
Il est fortement recommandé aux étudiant(e)s de contracter une mutuelle complémentaire, notamment pour la prise en charge des soins dentaires et optiques. Dans un précédent article, nous vous expliquions comment bien choisir votre mutuelle étudiants. Il est à noter que la mutuelle ne prend pas en charge les petites sommes annexes telles que la participation forfaitaire de 1 € ou les franchises médicales.
Les étudiant(e)s qui n’ont pas ou peu de revenus peuvent également demander à bénéficier de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS). le formulaire de demande est à remplir en ligne sur le site du gouvernement.