Le spleen du retour des étudiants Erasmus
Nombreux sont les étudiants qui souhaitent suivre des formations ou un stage à l’étranger. Pourtant, après un long séjour d’études dans un autre pays, le retour à la réalité (dans son pays ou sa ville natale) semble difficile. Désorientation, mal-être, dépression, stress, nostalgie… tout se mêle.
Un autre pays où tout parait merveilleux
Avec la bourse Erasmus, les étudiants découvrent un autre pays, une nouvelle culture. Cette nouvelle aventure attise leur curiosité et leur enthousiasme. Durant une certaine période, ils agissent comme des touristes en s’émerveillant de tout. Les étudiants Erasmus sont si excités qu’ils sont en mesure de surmonter de nombreuses difficultés comme la recherche de logement ou encore de travail. Mais après quelques mois, leur attitude change. Leur vie d’avant (la famille, la ville, le climat, la gastronomie...) commence à leur manquer. Lorsque ce moment arrive, tout parait moins rose. Pour se sentir mieux dans leur peau, certains étudiants n’hésitent pas à enchaîner les sorties entre amis ou encore les activités récréatives pour éviter les stress.
Le moment du retour, une nouvelle adaptation
On s’est adapté à un autre pays, pourtant il faut rentrer au bercail. Lorsque ce moment vient, l’étudiant est excité à l’idée de revoir ses proches, sa région ou encore son établissement. Cependant, il n’est plus le même en revenant, car il s’est imprégné d’une autre culture et d’une façon de vivre. Beaucoup de boursiers ne semblent plus reconnaitre leur propre univers. En fait, ce n’est pas la région qui a changé, mais les étudiants. Leurs proches et leurs entourages sont restés dans leur routine, mais pas eux.
Il est dit que le sentiment de solitude gagne les étudiants Erasmus de retour à la maison. En effet, afin d’atténuer les nostalgies, il est important de rester en contact avec ses amis et ses proches, que ce soit dans sa région ou dans le pays d’expatriation. Plusieurs universités accompagnent aujourd’hui les étudiants qui viennent juste de rentrer. À Nantes par exemple, un atelier d’écriture, d’expression artistique ou de dessin dédié à ces types de boursier existe depuis 3 ans.