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Partir travailler à l’étranger

Article rédigé le 23/05/2014 par

Partir faire un stage à l’international ou intégrer une année d’études à l’étranger à son cursus est devenu le passage quasi obligé pour tout étudiant désireux de se ménager un bon CV en vue de son insertion sur le marché de l’emploi. De nombreuses aides financières sont d’ailleurs mises à sa disposition pour l’aider dans cette démarche et favoriser sa mobilité géographique.

 

De l’internationalisation à l’expatriation

Le phénomène d’internationalisation des étudiants va encore plus loin en s’étendant à leur entrée sur le marché du travail. En effet selon l’étude « Baromètre de l’humeur des jeunes diplômés - 3ème édition » publiée en janvier 2014 par l’IFOP, près d’un tiers des diplômés Bac et + envisagent une recherche d’emploi à l’étranger, que ce soit par choix de vie ou par raison. Sensibilisés tout au long de leurs cursus à la culture internationale, la décision d’expatriation est certes facile et rapide à prendre. Toutefois, elle est actuellement souvent guidée par une inquiétude vis à vis du marché du travail en France jugé trop atone pour être attractif et la perspective de booster un démarrage de carrière par un séjour prolongé à l’étranger.

 

Un exode des jeunes diplômés

Selon une enquête du LIEPP (Laboratoire Interdisciplinaire d’Evaluation des Politiques Publiques) de Sciences Po publiée en mars 2014, les étudiants les plus diplômés seraient ceux qui s’expatrieraient le plus pour fuir le chômage mais aussi en raison de l’absence de salaires suffisamment attractifs en France pour les retenir. Phénomène nouveau, les étudiants désireux de créer leur propre entreprise sont eux aussi plus enclins à partir à l’étranger où ils trouvent d’avantage d’aide et d’accompagnement dans leur projet.

 

Une tendance dans l’air du temps

Ce phénomène correspond à une tendance plus générale d’augmentation des expatriations qu’a mis en évidence une étude de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP). Cette dernière souligne toutefois que la France est elle toujours très attractive pour les étudiants et les jeunes diplômés étrangers.

 

Pour en savoir plus :

Baromètre de l’humeur des jeunes diplômés (enquête IFOP janvier 2014)

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