Quels loyers et quelles dépenses à prévoir ?
Poursuivre des études universitaires implique de nombreux postes de dépenses. Rien que pour les charges liées au logement, il y a plusieurs charges à prendre en compte. Avant d’emménager, voici les coûts à prévoir…
Le loyer
Il varie selon le type d’appartement. Le CROUS est réputé plus économique tout en offrant un confort agréable. Il y est facile de trouver des loyers de 220 € mensuels. Toujours dans ce même registre, les résidences étudiantes offrent plus de services. Et pour l’indépendance et le confort, rien n’égale le logement privé. Les loyers vont de 300 € à 500 € selon la localité.
Enfin, les tarifs d’un logement chez l’habitant varient principalement en fonction de la ville. À titre d’exemple, une chambre chez l’habitant à Paris vous reviendra environ 532 euros mensuels en moyenne, alors qu’à Angers, le loyer moyen oscille autour de 246 euros.
Le dépôt de garantie
Certes, il n’est pas obligatoire, mais dans la majorité des cas les propriétaires l’incluent dans le contrat de bail. Le dépôt de garantie permet de couvrir les frais de réparations locatives, les loyers impayés et autres dépenses liés à l’obligation du locataire.
En location vide, il ne peut excéder un mois de loyer tandis qu’en location meublée le maximum est l’équivalent de deux mois de loyer. Noter que les sommes doivent être versées lors de la signature du contrat de bail.
Pour toute retenue sur le dépôt de garantie, le bailleur doit avancer des justifications concrètes. À la fin du contrat de bail, il restitue ce qui reste de la somme dans un délai d’un à deux mois après la restitution des clés.
L’assurance habitation
C’est une chose de convenir d’un loyer, mais n’oubliez pas qu’il y a encore l’assurance habitation à prendre en compte. Obligatoire et nécessaire pour conclure un bail d’un logement vide, elle prend en charge les « risques locatifs ». C'est-à-dire les cas d’incendie, de dégât des eaux ou d’explosion. Car selon la loi, le locataire est responsable des dommages qu’il peut causer à l’immeuble en cours de location.
Le choix de l’assureur appartient au locataire. Les prix varient selon le type d’appartement, le lieu où il se situe et le capital immobilier du locataire (la valeur des biens dans le logement). L’assurance habitation classique ne couvre pas ses biens mobiliers et informatiques. Pour pouvoir les assurer, il faut souscrire à une assurance multirisque habitation.
Les charges locatives
Si le loyer porte la mention « charges comprises », c’est que certains frais et taxes sont à la charge du propriétaire. Ce dernier prélève du loyer, les dépenses liées aux commodités de l’immeuble : entretient de la plomberie, gardiennage, chauffage ou diverses réparations sur les espaces communs… Mais aussi les taxes d’enlèvements des ordures et de balayage. Ces charges dites locatives sont régulièrement révisées chaque année.
Il existe aussi des charges privatives. Elles concernent les factures d’électricité, d’eau et d’internet, les petites réparations à faire, mais aussi la taxe d’habitation et la redevance télévision. Mais en logement CROUS ou en location de chambre chez l’habitant, vous n’êtes pas tenu de payer la taxe d’habitation.
Les frais d’état des lieux et d’ouverture
Il existe deux façons de procéder à l’état des lieux : à l’amiable ou litigieux. À l’entrée ou à la sortie d’un logement, l’étape est incontournable. Si le bailleur et le locataire consentent à signer amiablement l’état des lieux, ceci n’implique aucun frais. Mais les parties ne peuvent plus remettre en question son contenu en cas de litige de dégradation des lieux, par exemple. Mais en cas d’état des lieux litigieux, les frais sont définis par la loi.
Les frais d’ouverture de ligne, de compteur et d’abonnements tels que le téléphone, l’électricité et l’eau restent à la charge de l’étudiant. Les résidences réclament ces frais, une fois le locataire installé.