Se faire dépister sans engager de frais
La pandémie du coronavirus reste on ne peut plus d’actualité. Les autorités demeurent sur le qui-vive tant que le SARS-CoV-2 (c’est le nom du virus, la Covid-19 étant la maladie…) continue de circuler. Si sa dangerosité est difficile à évaluer, son caractère éminemment viral ne fait aucun doute et il reste recommandé de réaliser des tests lorsque l’on est amené à côtoyer beaucoup de monde, ce qui est le cas des étudiants.
Les tests PCR pris en charge
Depuis mai 2020, il est possible de faire des tests PCR sans que l’on ne présente nécessairement de symptômes, ni d’ordonnance provenant d’un médecin. Ces tests sont depuis juillet intégralement pris en charge par l’Assurance Maladie. Les personnes ne bénéficiant pas de l’Assurance Maladie peuvent également obtenir un remboursement.
Le test en question se résume à un prélèvement réalisé à l’aide d’un écouvillon introduit dans le nez jusqu’au nasopharynx. Les échantillons prélevés sont ensuite analysés selon une méthode que l’on nomme donc PCR (“Polymerase Chain Reaction”, ou “Réaction en Chaîne par Polymérase” si ça vous parait plus clair) qui consiste à reproduire en grande quantité les quelques éléments prélevés. Les résultats du test peuvent être obtenus au bout de trois heures.
Selon l’arrêté publié le 25 juillet 2020 au Journal officiel, ces prélèvements doivent être réalisés par du personnel soignant habilité, à savoir un médecin, un pompier, un(e) infirmier(ière), un(e) aide soignant(e), un(e) étudiant(e) en médecine, ou un(e) secouriste. Une formation spécifique a été donnée à un grand nombre d’acteurs de la santé afin de pouvoir réaliser des tests à grande échelle sur l’ensemble du territoire. De nombreuses précisions sont données sur le site du Service Public.
Un million de tests par semaine en France
Un million de tests sont réalisés chaque semaine en France. Il est bien entendu recommandé de faire ce test lorsque l’on présente un des symptômes du Covid-19. Ceux-ci sont comparables à une grippe (toux, fièvre, maux de tête, nez qui coule…), d’autres sont plus spécifiques comme la perte du goût ou de l’odorat.
Les temps d’attente ayant été dans certains endroits estimés trop longs, des créneaux spécifiques devront être aménagés pour les personnes dites prioritaires, c’est à dire porteuses de symptômes et considérées comme cas contact. C’est du moins ce qu’a annoncé le Premier Ministre… qui a lui-même été testé positif.
Pour éviter toute propagation du virus, il est recommandé de rester au moins sept jours en isolement :
Si les tests donnent un résultat positif,
Si vous ressentez des symptômes du covid-19,
Si vous avez été en contact avec une personne positive
Cet isolement prend fin lorsqu’un test vous donne un résultat négatif. Il est donc nécessaire de faire le test plusieurs fois.
L’Assurance Maladie se charge de vous appeler et de vous indiquer les marches à suivre lorsque vous êtes identifié comme “cas contact”, c’est à dire qu’une personne de votre proche entourage a été détecté positif. Un résultat de “test covid” peut également vous être demandé avant un déplacement à l’étranger ou lorsque vous devez subir une intervention chirurgicale.
Passer un test n’a rien d’obligatoire en soi (hormis pour les voyageurs en provenance d’un pays réputé à risques). Refuser un test n’entraîne donc a priori pas de risques de poursuite, mais cela reste bien entendu fortement déconseillé. Il s’agit d’une action de civisme destiné à l’intérêt général. Par contre, le refus de porter un masque est sanctionné d’une amende, et les procédures d’isolement peuvent faire, selon les mots du Premier Ministre, l’objet de contrôles.
