Se réorienter après un échec en 1ere année
Choix par défaut pour un grand nombre d’étudiants, l’université présente des caractéristiques particulières qui ne peuvent convenir au plus grand nombre. Les échecs en première année sont nombreux puisque seulement 43% des étudiants de L1 s’inscrivent en L2 l’année d’après (Source: MESR-DGESIP-DGRI-SIES) toutes universités confondues. Si vous êtes persuadé que la filière choisie est la bonne et que vous êtes suffisamment motivé, vous pouvez persister et vous réinscrire en L1. Dans les autres cas une réorientation peut être nécessaire voire salutaire.
Ne pas attendre pour changer de filière
Si vous pensez vous être trompé de filière, le mieux est d’essayer de changer de licence sans attendre, en cours d’année. Cela peut se faire assez facilement si les filières sont proches et qu’une passerelle existe. Cette dernière peut être soumise à la validation d’un nombre minimum d’ECTS. Si les deux licences sont trop éloignées, vous ne pourrez pas basculer directement de l’une à l’autre mais anticiper le changement permettra de le rendre plus facile l’année suivante. C’est en avril, lors de la saisie des vœux via le DSE qu’il faudra émettre vos souhaits.
Anticiper pour préserver ses chances
Si c’est l’environnement de travail de l’université qui ne vous convient pas, vous pouvez également songer à vous réorienter en BTS ou en DUT dans lesquels les cadres de travail sont mieux posés. Il est possible d’intégrer directement ce type de formation sans perdre d’année sous réserve que votre université ait signé une convention avec la formation souhaitée et que vos résultats le permettent. A défaut, il faudra postuler pour la rentrée suivante, en même temps que les futurs bacheliers de l’année, soit entre janvier et mars selon les formations et avant le 20 avril dans le cadre du DSE.
Les possibilités en fin d’année
Si elles sont plus restreintes, des voies de réorientation en fin d’année existent cependant. Se tourner vers une formation dans une école privée en fait partie mais le coût peut en être élevé, d’autant plus que si vous étiez boursier, vous ne pourrez pas conserver votre droit à bourse. Préparer des concours est une des autres possibilités offertes, à condition d’avoir suffisamment de motivation pour travailler seul ou les moyens de payer une prépa. Enfin, passer une année à l’étranger peut se révéler très formateur, au niveau de la langue comme au niveau personnel et permettre d’occuper utilement cette année de transition avant de vous réinscrire dans la filière de votre choix.
Pour en savoir plus : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid71415/parcours-et-reussite-en-licence-et-en-master-a-l-universite.html